De nos cultures ou du tréfonds de nos êtres nous ressentons parfois le besoin de nous sentir unis ou réunis ; dans les moments de fêtes, dans les moments difficiles, dans ces moments où l’on prend le temps de « se poser », ou comme pour moi, tout simplement prendre le temps de réfléchir sur le siège exigu du vol de Ouagadougou au Burkina Faso.
En cet instant, je me suis penchée sur ce petit mot à rédiger à vous chers membres, chers donateurs, chers partenaires, chers collègues, pour vous remercier de chaque geste fait, de chaque engagement pris, de chaque don fait.
Chaque année on réfléchit pour que nos mots soient bien compris, qu’ils reflètent notre sentiment, qu’ils soient à la lisière de toutes les sensibilités, sans trahir ce que nous sommes, qui nous sommes. On se dit qu’un simple merci n’est peut-être pas suffisant à la période où chacun va trouver dans sa boîte qu’elle soit mail ou aux lettres tous les mots déjà entendus. On voudrait que le merci soit toujours à la hauteur du don parce que donner c’est certainement le sens de la vie, de notre vie, de toutes les vies.
Pourtant j’ai beaucoup réfléchi, j’avais le temps. Mais je n’ai trouvé rien de plus simple et de plus vrai à dire au nom de toutes les populations du Sahel qui bénéficient de votre générosité : MERCI.
Entre Ouagadougou et Luxembourg, le 5 mars 2018 Agnès SABATTINI-THOMAS.